Depuis plusieurs années, les Pyramides décernées par la FPI récompensent les programmes qui innovent. Quels sont les critères ? Et quels enseignements en tirer sur l’évolution du métier de promoteur ?
Les "pyramides" décernées par la FPI, pyramides d’argent au plan régional et pyramides d’or au plan national, répondent à des critères de maîtrise thermique, d’intégration environnementale, de durabilité, de mixité et d’innovation. C’est la preuve que les promoteurs immobiliers aiment les réalisations innovantes.
Enseignement majeur à mes yeux, le métier de promoteur immobilier est de plus en plus vertueux en matière d’environnement et de développement durable, de réemploi des matériaux et d’économie circulaire. Notre métier est aussi de plus en plus global, car nous intégrons la gestion à long terme fondée sur l’analyse du cycle de vie de nos réalisations.
Vous êtes vous-même un promoteur aguerri et vous connaissez parfaitement les risques du métier. Pouvez-vous nous en parler plus en détail ?
Oui, nous connaissons bien les risques du métier. Nous y sommes confrontés en permanence. Pour moi, la promotion immobilière est un défi humain qui consiste à gérer un risque multiforme. Un risque au bout du compte financier, mais qui résulte de risques politiques, commerciaux et techniques… qu’il ne faut surtout pas cumuler pour s’en sortir.
Ces enjeux politiques, commerciaux et techniques sont très forts, et plus on est connu, plus on y est exposé. Il faut bien comprendre que tout ce qui touche à la ville est particulièrement sensible, car tout le monde a son idée sur la question urbaine, ce qui peut occasionner bien des simplifications abusives… Tout cela nous oblige à être plus éthiques, moins arrogants, à la fois plus rigoureux et plus transparents. C’est une bonne chose et nous en faisons désormais la clef de notre système de recrutement au sein d’Interconstruction.
En tant que promoteur impliqué dans les instances professionnelles de la FPI, vous avez une vision complète des enjeux urbains les plus importants pour l’avenir. À vos yeux quels sont ceux dont l’État et la puissance publique doivent prendre conscience pour mieux agir ?
L’État doit d’abord retrouver une vision cohérente de ce qui constitue une métropole active : la taille, la qualité de vie, l’emploi… Tout en s’appuyant sur une gouvernance plus efficace.
L’État doit aussi, en particulier, gérer l’enchevêtrement des modes de transport (voiture, transports en commun, vélos, trottinettes, piétons…). Il est important de préserver une vie urbaine partout où c’est possible, et pas seulement auprès des gares d’interconnexion.
Enfin, point qui m’est particulièrement cher, l’État doit apprendre à faire rentrer la nature dans la ville à un coût acceptable pour tous.
Vous êtes un promoteur soucieux d’esthétique et d’art et vous donnez de l’importance à ce type d’engagement sociétal. Quelles sont les initiatives les plus intéressantes émanant d’autres promoteurs ?
La démarche de Laurent Dumas à la tête du groupe Emerige, avec sa Fondation Emerige pour l’art contemporain est particulièrement intéressante. Il est l’initiateur de la charte « Un immeuble, une œuvre » que la FPI a relayée auprès de ses adhérents.
Laurent Dumas et son groupe Emerige ont su donner une impulsion sans précédent au mécénat et à l’engagement des promoteurs dans l’art.
Vous êtes mécène de LADAPT. Pourquoi ?
Nous contribuons en effet à l’événement « ouverture de champ » – ce rendez-vous handicap, image et humour que LADAPT produit chaque printemps.
Trois raisons nous ont amené à devenir leur mécène. D’abord les liens étroits que nous avons tissés avec cette grande association de rééducation au moment de l’acquisition par Interconstruction de leur site historique situé à Saint-Cloud, terrain sur lequel nous avons pu créer un programme phare, « Regards en Seine ». Ensuite, nous avons lancé pour LADAPT une maison médicalisée à Valence, qui est actuellement en phase de montage. Enfin, j’ai été personnellement bénéficiaire des soins de LADAPT, pour une rééducation fonctionnelle après une opération délicate du genou…
Vous êtes aussi auteur de livres et cela vous a donné une idée permettant de vous différencier un peu plus de vos concurrents. Pouvez-vous nous dévoiler votre nouveau concept en relation avec les livres ?
Oui, nous avons lancé un concept inédit, « Cultiver l’art de la ville », qui a le mérite de combiner dans nos constructions la diffusion des œuvres littéraires et la promotion de la biodiversité dans nos jardins… C’est une manière de réunir deux de mes passions. En ce qui concerne le livre, l’idée consiste à proposer dans les parties communes de chacun de nos immeubles un fonds de livres, classiques et numériques, qui sera alimenté par une librairie locale.
Les "pyramides" décernées par la FPI, pyramides d’argent au plan régional et pyramides d’or au plan national, répondent à des critères de maîtrise thermique, d’intégration environnementale, de durabilité, de mixité et d’innovation. C’est la preuve que les promoteurs immobiliers aiment les réalisations innovantes.
Enseignement majeur à mes yeux, le métier de promoteur immobilier est de plus en plus vertueux en matière d’environnement et de développement durable, de réemploi des matériaux et d’économie circulaire. Notre métier est aussi de plus en plus global, car nous intégrons la gestion à long terme fondée sur l’analyse du cycle de vie de nos réalisations.
Vous êtes vous-même un promoteur aguerri et vous connaissez parfaitement les risques du métier. Pouvez-vous nous en parler plus en détail ?
Oui, nous connaissons bien les risques du métier. Nous y sommes confrontés en permanence. Pour moi, la promotion immobilière est un défi humain qui consiste à gérer un risque multiforme. Un risque au bout du compte financier, mais qui résulte de risques politiques, commerciaux et techniques… qu’il ne faut surtout pas cumuler pour s’en sortir.
Ces enjeux politiques, commerciaux et techniques sont très forts, et plus on est connu, plus on y est exposé. Il faut bien comprendre que tout ce qui touche à la ville est particulièrement sensible, car tout le monde a son idée sur la question urbaine, ce qui peut occasionner bien des simplifications abusives… Tout cela nous oblige à être plus éthiques, moins arrogants, à la fois plus rigoureux et plus transparents. C’est une bonne chose et nous en faisons désormais la clef de notre système de recrutement au sein d’Interconstruction.
En tant que promoteur impliqué dans les instances professionnelles de la FPI, vous avez une vision complète des enjeux urbains les plus importants pour l’avenir. À vos yeux quels sont ceux dont l’État et la puissance publique doivent prendre conscience pour mieux agir ?
L’État doit d’abord retrouver une vision cohérente de ce qui constitue une métropole active : la taille, la qualité de vie, l’emploi… Tout en s’appuyant sur une gouvernance plus efficace.
L’État doit aussi, en particulier, gérer l’enchevêtrement des modes de transport (voiture, transports en commun, vélos, trottinettes, piétons…). Il est important de préserver une vie urbaine partout où c’est possible, et pas seulement auprès des gares d’interconnexion.
Enfin, point qui m’est particulièrement cher, l’État doit apprendre à faire rentrer la nature dans la ville à un coût acceptable pour tous.
Vous êtes un promoteur soucieux d’esthétique et d’art et vous donnez de l’importance à ce type d’engagement sociétal. Quelles sont les initiatives les plus intéressantes émanant d’autres promoteurs ?
La démarche de Laurent Dumas à la tête du groupe Emerige, avec sa Fondation Emerige pour l’art contemporain est particulièrement intéressante. Il est l’initiateur de la charte « Un immeuble, une œuvre » que la FPI a relayée auprès de ses adhérents.
Laurent Dumas et son groupe Emerige ont su donner une impulsion sans précédent au mécénat et à l’engagement des promoteurs dans l’art.
Vous êtes mécène de LADAPT. Pourquoi ?
Nous contribuons en effet à l’événement « ouverture de champ » – ce rendez-vous handicap, image et humour que LADAPT produit chaque printemps.
Trois raisons nous ont amené à devenir leur mécène. D’abord les liens étroits que nous avons tissés avec cette grande association de rééducation au moment de l’acquisition par Interconstruction de leur site historique situé à Saint-Cloud, terrain sur lequel nous avons pu créer un programme phare, « Regards en Seine ». Ensuite, nous avons lancé pour LADAPT une maison médicalisée à Valence, qui est actuellement en phase de montage. Enfin, j’ai été personnellement bénéficiaire des soins de LADAPT, pour une rééducation fonctionnelle après une opération délicate du genou…
Vous êtes aussi auteur de livres et cela vous a donné une idée permettant de vous différencier un peu plus de vos concurrents. Pouvez-vous nous dévoiler votre nouveau concept en relation avec les livres ?
Oui, nous avons lancé un concept inédit, « Cultiver l’art de la ville », qui a le mérite de combiner dans nos constructions la diffusion des œuvres littéraires et la promotion de la biodiversité dans nos jardins… C’est une manière de réunir deux de mes passions. En ce qui concerne le livre, l’idée consiste à proposer dans les parties communes de chacun de nos immeubles un fonds de livres, classiques et numériques, qui sera alimenté par une librairie locale.